DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini HAÏTI : la nouvelle lecture Intérimaire

23 February 2014

Entre (). Pourquoi les Communautés helvétiques ont voté contre Shengen, le (9-02), malgré le CERN ? Un NON en majorité faible. Si c’était une manipulation raciste qui a généré ce vote tandis que des acteurs suisses dénoncent sa xénophobie. Donc un vote cuisiné raciste. Si nous admettions, à la décharge de la grande minorité du OUI, le fait d’un déficit de génie ! Celui qui a la charge de la composante économique internationale de Genève à Zurich. Alors, les conventions internationales seront-elles rapatriées en conséquence puisque mal hébergées ? Cette déficiente CH se veut d’être un état qui prétend offrir ses bons offices pour la paix en Syrie par exemple. Soyons donc plus éloquent que cuver du vin vaudois à Genève, ou gaver du filet de perches pour diplomates en congé, sur la Côte. La Suisse cohérente sinon doit démontrer, hors de tout doute, que Shengen c’est une Europe au vampirisme. Fermons les ().

Intérimaire, c’est carrément oui, la République a définitivement dépassé le cap du Provisoire. Nous sommes entrés essentiellement dans l’intérimaire. La différence est importante pour la compréhension du citoyen, comme pour le diplomate étranger présent au pays. La nouvelle lecture doit être intérimaire car elle obéit à un fait inéluctable : la transition avec échéancier où, un mandat à venir est sûr de se voir accomplir. Car la République est détentrice. De quoi ? L’échéancier n’est matière de ponctualité d’horloge mais républicaine impérieuse. La montre haïtienne se règlera en effet, mais plus tard. Trois puissants éléments soutiennent ma logique : la fin réelle de la révolution des compères que j’ai déjà soulignée. L’agenda du président Martelly ou les 7 vedettes, là où j’ai attiré l’attention sur sa différence d’avec Haïti la Nation a besoin de Stars. Et, incidemment la fin de Sur les Traces de Duvalier comme chronique politique nécessaire. La ‘’Pensée Hoover Institute’’ sur la notion de céder une part de souveraineté aux Etats-Unis d’Amérique est une utopie mensongère sans intelligence.

La fin de la révolution des compères, je l’ai singularisée. Le Sénateur Simon Dieuseul Desras vient de signer ses derniers devoirs, en s’appliquant la recommandation émise sur son statut : Sénateur de la République. J’ai eu à expliciter en 2010, que cette révolution cédait à celle de la culture. Ce que l’arrivée de Laferrière à l’AF en France va démontrer, non comme une sommité mondiale médiatisée nouvellement arrivée, mais comme le creuset de la véritable Pensée Haïtienne. Un Standard longtemps étouffé autrefois par l’esclavage, et, après l’indépendance, pour d’autres raisons tactiques non encore élucidées. Je l’ai nuancé en effet, mais c’était une critique fictive de Sur la Route du Cinéma, intitulé : les Enfants du Pouvoir http://divainternational.ch/spip.php?article703. Ce que je préconisais en fait, par récupérer nos Standards. Ce que l’on retrouve ironiquement aussi en musique par rapport à la Présidence Martelly, avec l’interprétation de Pye Aleman par le Baldwin Wallace University Men’s Choir. Rigoureusement haïtien mais absolument rien à voir avec le compérisme de Lavalas. N’ai-je pas soutenu ceci dans mon ouvrage : << gageons qu’elle, la culture, réussira mieux… >> dans la continuité, << que celle des généraux >> d’un esprit de substitut ? Je vois-là Cédras-Powell-Carter. Mais, soyons sobres, il faut nous protéger diplomatiquement par Convention internationale aux Nations Unies, et, par un Traité patrimonial de l’Humanité à l’UNESCO, la Pensée Haïtienne de 1804 soutenue en 2014. Desras a ainsi donc du pain diplomatique sur la planche de la Commission sénatoriale sur les Affaires étrangères.

L’agencement de Martelly que je définissais par les 7 Vedettes. L’échéancier est ponctuel, même plus précis que je le croyais, je disais à l’époque que l’avenir s’en instruira. C’est à dire les grands luminaires de sa présidence : Le Pont de l’audace, Une tour de communications, l’Heure Martelly, Showbiz, l’Horizon Martelly, l’Economie du Droit, La République et la Nation. Desras dit l’avoir lui-même perçu avant les élections, d’où son appui conditionnel. Il n’a pas erré. Réitérons le souhait car je ne suis pas très ‘’Armée’’ par rapport à l’éducation. Cependant, c’est une prescription constitutionnelle. L’armée existe aujourd’hui, dans le symbole de la Constitution mais en fonction des besoins de la culture et de l’éducation. Avenir. Il revient donc d’une part, à la compétition politique et, à la gestion de l’ambition du président, de définir si l’Horizon Martelly est un lever ou un coucher de soleil.

Sur les Traces de Duvalier est une chronique sociopolitique que j’ai tenue pendant plusieurs années. Voici ce que je disais le 29-06-08 dans la rubrique Editor & International de Réseau HEM Canada : << Les récents évènements en Haïti et l’incapacité de la formation d’un nouveau gouvernement crient, interpellent et appellent à l’évidence >>. << Si le Canada de son côté, a remis ses compteurs à zéro, par bien des gestes honorables, les poussières de l’argent des Duvalier en Suisse ne peuvent cacher dans l’histoire, le passage et l’établissement de bien de...., de cette école, nous le rappelons, décriée de kleptocratic pas les archives du Congrès Américain >>. << Alors, hélas l’argent des Duvalier en Suisse >>. L’ironie du sort démontre aujourd’hui que le gouvernement récupérant ces fonds pour la République sera celui dans lequel on retrouve le nom de Duvalier comme conseiller. La Suisse ne peut plus feindre ni faire marche arrière. J’ai officiellement mis fin à cette chronique, le lendemain du 12 janvier 2010, car je me suis dit que nous devrions nous regarder autrement, quand on peut s’assoir amicalement avec un héritier esclavagiste, qui a tenté de nous déshumaniser.
Hélas, pour revenir aux 7 Vedettes citées, restons à : Une tour de communications, l’Heure Martelly, Showbiz, l’Horizon Martelly. L’Horizon Martelly n’est pas plus que le Showbiz, même l’Heure Maretelly, son heure de gloire mais réductrice, en dépit d’une grande Tour de Communications qui l’a singulièrement amené à Washington, en connaissance de cause, quand le Président américain le reçoit, avec le même parfum de ce que les archives du Congrès décrivent, répétons-le, comme Kleptocratic. Même relations avec Sur les Traces de Duvalier. Obama ne m’étonnera guère, quand la ville de Bridgeport CT se meurt sous le fardeau de la pauvreté, après Detroit..., etc. Quand l’Amérique Avon fonctionne consciemment dans l’illégalité avec des sans papiers 2ième classe qui soutiennent une économie souterraine, comme entreprise du savoir. Que dalle pour Martelly à DC, il faudrait peut-être consulter le Sénateur Chris Murphy qui se décrit novice, pour savoir ce qu’il a pu rapporter à la Maison Blanche, après avoir rencontré le Pasteur Pierre D’Haïti à Bridgeport. Je préfère récupérer mes Standards.

Revenons aux raisons de la notion de la lecture intérimaire. Je crois alors profondément qu’aucun Haïtien ne peut plus mentir à un autre sans conséquence. Nonobstant l’effet d’un par défaut, quand la compétition politique se soule avec des manifestations à vide, un autre débat. C’est pourtant là je crois, un signe de maturité croissant chez plus d’un. C’est exactement cette intelligence qui, à travers les associations régionales haïtiennes à l’étranger, s’est manifestée pour décentraliser autrement : localités et régions. Créer une nouvelle forme d’économie obligée par un bassin de rétention de même nature. Obama n’a absolument rien à voir là. C’est l’effet de réseaux d’ambassadeurs de la culture haïtienne, de standards à récupérer, de nouveaux commissaires industriels citoyens au service de leurs citées, Petit-Goâve par exemple avec Laferrière, que des institutions américaines généralement élitistes, viennent puiser dans notre culture profonde. Standard.
Je ne veux simplement croire en une utopie, à de l’angélisme, mais les signes vitaux se font légions, là à travers des exemples parfois cachés à l’ombre de la modestie. Le devoir nous appelle cependant à renforcer les acquis. La recette juive est excellente.
dan@danalbertini.com