DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini Israël si lâche au point de ne vouloir protéger l’humanité du peuple syrien voisin

4 September 2013

Entre (). Ce qui suit n’est de moi mais de Trudeau, d’après RCI. Je cite : « … . Et je sais que nous pouvons faire plus pour les réfugiés, en accueillant une partie de ces milliers de personnes déplacées au Canada afin qu’elles profitent d’une vie meilleure ». Trudeau propose-t-il de transformer le Canada en passoir ? Pourquoi Israël n’accueille-t-il pas ces réfugiés ? S’ils sont potentiellement dangereux pour Israël, ils le sont pour le Canada aussi. Le Canada ne peut se permettre d’importer un conflit terroriste. Ce sensationnalisme de Trudeau est une mesquinerie politique inutile, inconscient de l’érosion Harper. Non, Trudeau n’en sait pas plus, pas plus qu’un slogan politique sans intelligence du lendemain. Comme pour une proposition de coupure budgétaire préélectorale. Ce n’est pas comme si Jean Chrétien, qui débroussaillait, avançait savamment pour bousculer Mulroney. Fermons les ().

Israël a toujours soutenu pouvoir rentrer en guerre avec le monde arabe, défiant de pouvoir résoudre tout seul, l’équation de la violence régionale qui la menace. C’est en fait un droit légitime indéniable et indiscutable. Nous sommes d’avis que la menace d’extinction est une preuve suffisante pour se défendre, sans attendre que l’ennemi passe de la parole aux actes. Nous croyons que l’équation d’un partage territorial conflictuel ne justifie de telles menaces. Pire, des frères arabes qui ne s’entendent d’ailleurs entre eux-mêmes. Qui sait d’où pourrait venir un brin de folie, que dire d’un délire comme celui de l’Allemagne nazie, alors que l’on se prétend << civilisé >>. Cependant, ce droit à l’humanité de l’homme réclame aussi une obligation à la solidarité des peuples. Poutine aura beau vouloir justifier el-Assad, qu’il ne bénéficiera jamais de crédit, à la lueur de ses tourments démocratiques face à son autoritarisme abusif en Russie post Soviétique. D’ailleurs la Ligue Arabe a lâché Bachar.

Une enquête sommaire risquerait de démontrer la main russe underground dans le tourment syrien. Dans le sens d’une exportation de conflit politique domestique camouflée, doublé de rhétorique hégémonique, sur le territoire syrien. Bien qu’en ce sens les Etats-Unis ne soient moins coupables. Cependant, à l’image de la Tchétchénie, de l’Ossétie du Sud ou de la Géorgie, Israël a tout simplement le droit d’assurer ses flancs. Je ne suis pro-israélien, pas du tout, mais c’est logique, car la Charte des Nations Unies reconnaît la guerre, l’agression armée, l’occupation territoriale. Mais, parle aussi de devoir de protection de populations civiles en dangers et de prisonniers de guerre. Israël ne peut en ce sens avoir de scrupules que par exemple, en Egypte, le général al-Sisi, n’a même pas pour ses frères égyptiens. Loin de la question islamophobe, il faut comprendre.

Pourquoi cette position ? La guerre a aussi son économie, je dois l’admettre. Cependant, je fais partie de la société civile. Cette économie ne me concerne pas et ne m’interpelle. Je crois par contre dans les grands voyages, dont je suis un adepte. La notion du conflit en soi nous prive tous de ce droit sans risquer d’y rester. La témérité des uns, comme celui de l’insensé avare de pouvoir personnel, dont Bachar al-Assad, nous met tous en péril. Et, particulièrement dans le cas qui nous concerne, Bachar n’est en guerre contre Israël, mais massacre des populations civiles dans son propre pays, pour répondre à son goût du pouvoir absolu, alors qu’il nage dans l’opulence, en pleine guerre. Notre raisonnement n’est pas d’assurer à Israël un comportement de flibustier, d’ailleurs il devrait fournir un échéancier et un objectif, et, évacuer par la suite en laissant la place à une mission onusienne, ce malgré notre réserve sur cette dernière. Nous n’avons pas le choix que de faire faire avec ce qui existe en attendant de pouvoir faire idéalement mieux.

L’implication américaine. Nous ne sommes dupes ni ne ferons dans l’angélisme. Les Etats Unies devraient à ce stade-ci, jouer le rôle d’arbitre mais ne s’impliquer que si la Russie montrait les pattes directement sur le terrain. La Chine aussi. La logique de la paix passerait par là, sinon, ce sont les populations civiles syriennes qui continueront à payer une fois de plus. La rhétorique n’est pas meurtrière ni assassine, au contraire. Regardez donc ce qui se passe en Egypte, entre frères. Il faut donc nettoyer la Syrie de ce rat d’el-Assad. Quand en 2012 je disais qu’un pays comme Haïti devrait pouvoir offrir l’asile politique à Bachar, c’était dans le but d’éviter d’en arriver là. Le président Martelly ne l’avait compris. Nous y sommes malheureusement aujourd’hui et les sensibilités sont victimes de la criminalité de mains cachées, motivées par des intérêts spécifiques, basés sur le mensonge international. Oh l’Iraq !

En attendant, ce sont des Syriens qui tombent et la Syrie détruite sous les yeux des UN. Il faut amputer au risque de gangrène généralisée. Israël est appelé à le faire sans délai. Sinon il ne faudra pas se plaindre plus tard. Je ne suis pas plus guerrier qu’une intervention militaire américaine en Syrie. Je préfère non sans raison la chirurgie israélienne. N’est-ce pas qu’il faille reconnaître une certaine vertu à l’occupation israélienne dans le Golan, malgré les prétentions mensongères d’al-Assad et de l’Iran. Israël n’est pas plus propre, comme aucun autre pays d’ailleurs. Cependant, quel dirigeant qui aurait voulu voir ce qui se passe actuellement en Syrie, si ce n’est un monstre comme el-Assad ?

La question se pose malheureusement ainsi aussi : l’opposition armée en Syrie est-elle devenue aussi souillée que le pouvoir à Damas ? C’est en ce sens que je vois personnellement, comme dit entre parenthèse, Trudeau agit comme un pantin, irresponsable, quand nous savons qu’importer sous le coup de l’émotion du sensationnalisme politique, des réfugiés syrien au Canada, c’est importer aussi le conflit, mais des cellules dormantes de terroristes. Cela s’est déjà produit vers 1997 à Montréal, avec des cellules algériennes qui menaçaient le défunt artiste-peintre Daniel Jonathan Montoro, qui exposait ses œuvres en collectif, avec la peinture haïtienne, au Centre CIBC sur le Boulevard René Lévesque. Une menace qui planait déjà, depuis la visite à l’école de la mode hébergée à l’époque, au complexe Bonaventure, pour la démonstration de la créativité artistique pure. Ce parce qu’il ne voulait contribuer à financer des terroristes. Notons à la même époque, qu’une autre cellule avait infiltré un centre culturel communautaire haïtien (CUMAJ) à Montréal-Nord, pour utiliser son système informatique dans le but de véhiculer des messages et des communications dangereuses. Alors que la police locale s’était avouée incompétente, après inspection des lieux. C’était en effet par la vertu d’échanges avec le défunt inspecteur Edouard Anglade, que les Haïtiens avaient été mis hors cause.

Nous savons tous que le commerce canadien dépend du voisin allié américain et, que cela risquerait conséquemment de constituer un pont idéal pour l’infiltration de terroristes sur le territoire américains. Et de là, nous imposer un mûr frontalier de séparation d’avec lui. Trudeau aura toujours ses millions en poche, sera peut-être un jour Premier Ministre, avec toute son immunité de chef d’état, mais le Canadien aux frontières, ne sera plus le simple visiteur, mais le suspect indésirable. Il faudrait à ce titre, demander par exemple aux Allemands, ce que cela coûte que de devoir attendre en rendez-vous consulaire, pour pouvoir solliciter un visa d’entrée aux Etats-Unis d’Amérique.
Il revient donc à Israël de débusquer le rat de Damas.
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