DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE par Dan Albertini lovinsky2008@gmail.com

10 October 2012


Le syndrome Benghazi

Entre ().Quand le président Bill Clinton a présenté l’ancien gouverneur Romney au congrès de la CGI, le même forum où le président Obama se présentait, même année électorale en cours. Que peut vouloir dire connivence d’une part, ou, d’autre part ? Le président Clinton se tait aujourd’hui après un premier débat, ou, Barak a-t-il livré un message politique subtil à l’Amérique ? Nous disons donc ceci : si le président Barak Obama se fait réélire, cela tient du miracle. Fermons les ()

Benghazi 012 est un syndrome, l’ambassadeur J. Christopher. Stevens en est mort. Ce syndrome sera-t-il de la même force que celui de Téhéran 80 qui a emporté Carter ? Il ne faut surtout pas se leurrer, Benghazi rentre profondément dans la campagne présidentielle américaine au même titre que Théhéran. L’image véhiculée par le Républicain Mitt Romney et par son colistier, découle d’une histoire qui se répète par l’arrivée des années Reagan. Pourquoi éviter la question à savoir : si les évènements ne sont pas provoqués. Qui aurait alors plombé la décision d’agir quand l’administration était au courant des risques de violences ? Ce ne sont plus des otages mais un mort, un diplomate.

L’erreur du président Obama serait de jouer ainsi à l’enfant de cœur quand l’autre s’improvise en loup ravisseur. Romney n’est pourtant pas un homme fort, au contraire, il n’en fera pas plus que les parodies de la fin des années Bush, en Géorgie de Saakachvili. C’est par contre un homme qui fera payer le poids de ses préjugés personnels à l’Amérique s’il est élu président des Etats Unis. Son manque d’assurance deviendrait la loi de la médiocrité illustrée tout au long de sa campagne. Benghazy est en ce sens un syndrome qui reste accroché aux pieds du président Obama, donc du candidat qui laisse avec une image de ‘’mou’’ face à la Lybie qui ne l’oublions pas, avait essuyé les foudres du président Reagan en avril 1986. Après, qu’il déclara la grève du PATCO-1981, un péril pour la SN. Il ordonna le retour au travail, invoquant la loi Taft-Hartley-1947. Si Romney critique la mollesse du président Obama aujourd’hui, ce malgré l’assassinat réussi de Ben Laden, cela prend une action d’éclat qui fait appel à une loi non écrite de la solidarité d’avec un président qui mène le pays en guerre. Le sauvetage du président Obama passerait par une frappe musclée en Lybie, car malheureusement, la Turquie a pris le leadership en Syrie, ce qu’aurait dû faire l’Amérique depuis le début de cette guerre civile syrienne.

Ce syndrome cache cependant et malheureusement les valeurs prônées par Romney : être un Blanc aux Etats Unis d’Amérique quand, ce sont les Blancs qui accordent le pouvoir politique. La chose n’est pas hypothétique, le président Obama avait dû faire appel à Bill Clinton pour justifier son retard dans la création d’emplois stratégiques qui garantissent une réélection. Il commettait malgré tout l’erreur de partager cette tribune avec Romney qui était invité à légitimer ses points de vue avec l’Amérique et avec le monde invité. L’équipe du président Obama n’a su négocier l’exclusivité de cet aréopage stratégique. N’oublions pas que Merkel en Allemagne (2008) avait refusé une tribune au candidat Obama, toujours dans le même contexte des valeurs prônées par Romney.

Qui paiera pour cette erreur ? L’erreur des Noirs est d’avoir mis tous les œufs dans le même panier, n’engageant pas Condoleezza Rice à se présenter comme colistier de Romney. Ce qui serait un avantage symbolique mais historique, pour l’avenir et pour le court terme. Première femme vice-présidente, une Noire par-dessus tout. À l’heure qu’il est, si Romney ne commet pas plus de gaffes majeures, il sera élu président des Etats Unis d’Amérique le 6 novembre prochain, sans Condoleezza Rice.

Obama : les messages défaitistes, les boulets aux pieds, les coups manqués

D’abord la phrase assassine du débat : << Je crois que le gouverneur Romney va avoir un premier jour très chargé, car il va aussi révoquer l’Obamacare, ce qui ne sera pas très populaire parmi les démocrates avec qui il se réunira >>.

C’est pire qu’un un aveu de défaite, c’est la reconnaissance anticipée de la victoire de Mitt Romney, c’est le bonus de la ‘’tête baissée’’ au débat. C’est aussi un symbole de soumission.

Il n’y a pas à le cacher, les messages de la campagne d’Obama sont de plus en plus défaitistes. D’abord le besoin de Clinton est signe de faiblesse du vainqueur de Bin Laden, tandis que sur la ligne républicaine, la mise à l’écart de Bush est une volonté de gagner, donc éviter les boulets aux pieds.

Obama draine aussi un terrible boulet aux pieds avec cette déclaration sur le mariage gai. Il existe des fondamentalistes religieux aux Etats Unis et ils sont nombreux, disséminés sous le couvet de plusieurs chapelles, toutes chrétiennes. Ce vote ne lui sera pas favorable. Il aurait pu se contenter de ce qu’il prônait avant : << C’est ainsi que nous avons révoqué la fin de l’obligation de silence faite aux homosexuels dans l’armée par la loi Don’t ask, don’t tell >>

Au régime des coups manqués on retrouvera l’assassinat de Bin Laden. Les Républicains sont en train de transformer cet acquis en coup manqué et désamorcé, considérant l’effet Reagan sur la campagne de Carter dans le dossier des otages en Iran. Obama ne l’a pas exploité intelligemment.

Quand le PM canadien, Stephen Harper, devient l’homme d’état le plus in cette année

The Appeal of Conscience Foundation, un organisme international fondé un rabbin newyorkais Arthurern Schneier, a nommé Stephen Harper comme chef d’état de l’année, il faut se demander d’abord qui est ce rabin pour mieux comprendre. C’est une curieuse association d’intérêt, quand Romney certifie sa première décision qui consiste à signer pour le couloir gazéifié partant du Canada. Un Canada sous Harper qui n’a jamais digéré le mandat de Michaëlle Jean comme GG du Canada, nous sommes toujours dans le même contexte qui nous pousse à nous poser la question suivante : Obama s’est-il écrasé devant l’autre. Je reviens encore avec ce que je considère une erreur stratégique grave et une faute historique impardonnable, le fait de n’avoir pas visité Haïti depuis.

Le sauvetage du président Obama

La presse internationale aura beau vanté un certain charme de Michele Obama que cela ne marchera pas. L’économie américaine est basée maladivement sur la guerre et c’est la réalité d’une frappe militaire qui le retiendrait un tant soit peu car, il y aurait en apparence, une certaine décision prise pour le remplacer. Il serait donc démuni en fin de mandat pour une telle décision mais la nation le suivrait en pareille occasion, d’autant plus que ces tanks texans du juge provocateur, seraient pris ailleurs au monde et les milices occupées à autre chose.
Certaines éditions commencent à redéfinir le canevas électoral en précisant une lecture : l’Amérique populaire blanche en faveur de Romney. La guerre d’image de Romney tient toujours, ce malgré ses différentes gaffes monumentales.

Pourquoi tout ça devrait intéresser Haïti

Nous avons pris la mauvaise habitude chez nous de ramasser tous les scories des autres cultures qui ne nous concernent pas. Le marronnage est devenu viscéral aussi chez nous, ce qui nous fait fuir la réalité sous prétexte de. Le subterfuge devient ainsi donc un élément de simulation mais, de mythomanie maladive chez nous, ce qui nous fait rentrer en délire, trop souvent pour plaire aux autres. C’est ainsi que l’église a noyé les valeurs de 1804. L’Islam tente de récupérer là où la croix n’a pas su conclure en Haïti. La République d’Haïti n’a jamais été islamique, elle n’a aucune redevance envers l’Islam ni envers aucune religion. Elle ne sera jamais islamique car la force et le sang qui on combattu le génie du Code noir étaient l’intelligence de la douleur et de la mémoire ancestrale. Nous n’avons pas rencontré la liberté, c’est la liberté qui nous a reconnu. C’est un sentiment profond que nous ne devons oublier quand nous avons le devoir de rejeter la pensée Ki moon qui réclame au reste du monde une mise sous tutelle d’Haïti sous le couvert des Nations Unies. Il faut renverser cette tendance dans l’immédiat. C’est de l’infantilisme après la déshumanisation, dans le but de réhabiliter le génie du Code Noir. C’est d’une part une insulte aux bras qui nous avaient offert ce patrimoine, et, d’autre part, c’est une insulte à notre intelligence par le fait de décider de notre âge mental. Pire, les Nations Unies sont ce qui a le plus lamentablement échoué dans sa mission principale. Nations Unies est en fait la même puissance parasitaire du Code noir qui se redéveloppe car l’infantilisme est un chemin qui mène vers la déshumanisation.

Que Ban Ki Moon aille s’occuper de la Syrie, de la Corée du Nord et des Palestiniens dans la Bande de Gaza, ou du syndrome de Benghazi.
Que Farakahn aille s’occuper des centaines de milliers de Noirs en prison aux USA par la faute d’un pouvoir abusif blanc qui épargne les siens.

Si le président Martelly n’a pas compris ce jeu malsain des Nations Unies et des Islamistes, car Haïti est un Etat souverain, c’est qu’il doit céder la place. Car il aura déjà démissionné.
Le syndrome de Benghazi serait dans les faits, une menace pour Haïti aussi.