Comment traiter sans passion l’hypothétique si nouvelle du New Delhi contemporain et celui à venir puisque des BRIC devenus BRICS en si peu de temps, sans quitter la porte de la raison ni rentrer par la fenêtre du fanatisme ?
Pourquoi parler d’abord de New Delhi, s’il y en a d’autres, dont le Royaume d’Arabie ?
En fait, de quoi parle-t-on puisque l’on traite de puissance économique établie avec bras diplomatique, bras nucléaire armé, bras industriel global, bras d’ingénierie performant ?
C’est l’occasion de préciser des besoins locaux, globaux, stratégiques qui sont assis sur des conventions. Nous parlerons de sécurité d’abord, de droits humains aussi. Mais dans un contexte national souvent nationaliste, comme pour l’Inde. On ne peut donc ignorer la capacité de ce pays voisin immédiat et intime de la Chine de 2025-2035. Immédiat, oui, il y a frontière commune. Intime, oui, il y a le Cachemire. Voisin, oui, et le paysage entre dans le multiple éloigné rapproché. Il faut saisir le début de l’universalité de l’Inde multiculturelle elle-même à partir de là puisqu’il faut partager sécuriser s’affirmer.
Il faut annexer ensuite, non sans considération relationnelle, le lien nerveux pakistanais.
Apprécions dans le contexte assez récent mais évolué, étant donné les besoins multiples grandissants des BRICS en compétition féroce avec l’Amérique dominante liée à Ottawa. Le G20 s’est rencontré sur la notion de DPI (digital public infrastructure), et, entre décembre 2022 et août 2023, la notion est passée de projet entamé à puissante réalité en mode actif dynamique, présenté par Carnegie India, en février dernier. Évident, avec la participation de New Delhi bien outillé. Ce qui expose l’intérêt au même titre que les atouts au moment de la présidence indienne du G20.
carnegieindia.org/2024/02/13/future-of-digital-public-infrastructure-thesis-for-rapid-global-adoption-pub-91612?list=PLeXQMWQXRkJXXnHrzYlBhUvO1_vPjCYKz&si=HWY1QOfaqtrEJ2Y_?utm_source=carnegienewsletter&utm_medium=email&utm_content=imglink&mkt_tok=ODEzLVhZVS00MjIAAAGRmMBaA7U5hea9FixqAv4w0VUDdkD6KsGZzH3yQic6Ar68sEHzjfk1Kztw-uW3_IqkXDkjMcCUhy3WJQYazBuWAQS6XHWJZMVjYZmcsY9SiQ
Apprécions un peu plus dans l’intimité relative puisque la marginalisation de certaines communautés locales en Inde même, c’est-à-dire les castes avec la réalité des crimes culturels évoqués à même les médias locaux dont le fameux Arnab Goswami depuis les studios de Republic TV à Mumbai. Il évoque plus que les crimes crapuleux s’il faut apprécier sur une base de lutte de castes manipulée par le politico-culturel sacré dans ce pays où, à certains endroits on ne touche pas à une ‘vache sacrée’ sous peine de... !
Il y a plus que de l’hypothétique, c’est du réel où l’on voit brûler, lapider assassiner..., etc., au quotidien nonobstant le quota de crimes aux États-Unis d’Amérique aussi.
La lutte d’influence et de survie dans ce pays est donc une affaire d’État et de castes, il y a mieux, comme dans l’État du Gujarat, ce qui était comestible pour du sacré est le sacré en remplacement. C’est la peine maximale de prison pour le fait de l’abattre.
Figurons alors l’exportation de ces passions culturelles, politiques, de caste, etc., vers d’autres capitales mondiales. C’est là où intervient la polémique entre Washington, New Delhi, et Ottawa, dans un contexte étalé dans plus d’un quotidien canadien. Un complot avec tentative d’assassinat exposant un Premier ministre, au Canada.
Revenons à la notion de droits humains par l’ECOSOC, la bataille d’influence est amenée
À cette adresse aussi, à Genève, et à New York. Il ne faut surtout pas écarter le faux problème élaboré de bataille de sièges au conseil, par les États membres. Mais, il y a plus encore si l’on considère la notion économique par rapport à celle sociale, au sein des États membres et de leurs composantes nationales avec : droite, centre, gauche, extrême, modéré, radical, pour ne citer que ceux-là. Pour les influences, c’est la guerre.
Ainsi, l’Inde est accusée de «complot d’assassinats présumés», par des partenaires. Oui, partenaires il y a de cela peu, l’Amérique par le lien de la vice-présidente en l’occurrence Kamala Harris, avait courtisé même New Delhi dans une rhétorique antichinoise qui est si bien suivie par une autre entité en campagne pour les primaires républicaines aux É.-U., Vivek Ramaswami en l’occurrence qui s’est carrément attaqué avec virulence au CCP (Chinese Communist Party), l’accusant de tous les maux des Américains. Londres n’a-t-il pas PM et maire de même origine, comme Ottawa avec des super ministres en turban? Est-ce alors Les BRIC devenus BRICS qui énervent à ce point brusquement ?
Il faut donc mesurer objectivement les causes et le taux de mortalité par le crime et par le déséquilibre social, leur source pour des effets de causalité. L’Inde n’est certainement pas cet enfant de chœur qui doit être défendu par compétition d’origine.
L’examen s’impose dès lors. Si la politique est teintée de ferveurs sociales fanatisées, qu’en est-il de la dissidence quand le citoyen national, local, pourquoi pas de caste, n’est pas d’accord avec le pouvoir politique, peu importe le niveau de son anatomie nationale de la toponymie électorale. Qu’en est-il de sa vie en matière de sécurité, de respect de l’opinion ? Il faut alors recentrer l’hypothétique en termes de : émigration-immigration.
Les pages pleuvent de chiffres, mais restons-en là, l’Inde doit établir plus, que de dire!
JB